Janembaaaa muahahahhaa

Sujet: Janembaaaa muahahahhaa Dim Fév 16, 2014 5:27 pm

Janemba

Age : Non-chiffrable
Planète d'origine : L’Enfer
Race : Démon
Pourquoi ce pseudo ? : J’aurais pu l’appeler Chicken mais ça aurait tout de suite eut moins d’impact
Comment as-tu connu le forum : On m’y a invité ^^
Avez vous lu le règlement ? : 99cymbale
Niveau RP : Bon

Histoire

Un océan est une vaste étendue d'eau dans laquelle se mêlent et s'entremêlent d'innombrables quantités de liquides rendues anonymes et indissociable par leur seul nombre. Pourtant, lorsqu'une infime petite goutte de pluie se détache de cette infinité, elle gagne une individualité qu'elle ne pouvait espérer lorsque noyée au sein de ses frères et soeurs. Elle est plus petite, mais à plus d'impact qu'aucune des gouttes formant la mer. Et bien Janemba c'est exactement ça. Une petite goutte du Mal omniprésent dans l'univers s'étant détachée de sa matrice originelle, et qui en a gagné une identité propre.
Difficile, même pour lui, de dire lorsque son existence a réellement débutée. Oh, bien sûr, son essence, les composantes de son être sont apparues en même temps que toutes les ténèbres de l'univers, mais sa persona de Janemba est plus incertaine. Avait-il toujours été présent sans s'en rendre compte, ou bien était-il apparut spontanément ce jour fatidique ?
Ce jour maudit où un malheureux petit ogre travaillant aux Enfers avait dans sa bêtise, commis l'erreur de laisser surchauffer la machine chargée de laver les âmes de leurs pêchés. S'en était échappé des volutes de malveillance dans leur état le plus primaire, le plus pure. Une substance toxique présente dans chacune de nos consciences, mais qui se trouvait ici rassemblés dans des proportions jamais atteinte. Sans le savoir, cette andouille venait de libérer sur la galaxie une malédiction dont elle ne se débarrasserait plus jamais.
Car à peine libéré, cette malveillance pure chercha d'instinct ce qui lui manquait désespérément. Un corps, une chair à habiter pour préserver son existence nouvelle. Et qui de mieux pour remplir cette fonction que celui là même qui avait permit sa venue au monde ? Comme du lierre s'agrippant à l'arbre le plus proche, l'essence du démon s'empara du malheureux employé des Enfers et vint corrompre jusqu'aux tréfonds de son être. C'est ainsi qu'apparut Janemba, un démon dénués de toute forme de bonté et aux pouvoirs défiant les limites mêmes de la réalité.

La conscience de la créature était encore celle d'un enfant, à peine conscient de son environnement mais en laquelle étaient ancrés des millénaires de magie impie. Son premier acte fut de remodeler son nouveau vessel en une forme qui lui convenait mieux. Comme pour effacer l'individu que l'ogre ait put être avant, Janemba fit usage de son contrôle sur la matière pour en faire un démon jaunâtre aux proportions grotesques dont l'embonpoint convenait parfaitement à la personnalité joviale. C'était un esprit de pure malice, lâché dans un univers complètement sans défense, ignorant de bien des choses et curieux de tout... Et tout comme il s'était fait l'architecte de son nouveau corps, il se mit à recréer l'Enfer tout entier à son image.

La geolle des morts devint un univers de folie puérile, altéré comme un gigantesque parc de jeu pour enfants. Lorsque ceux qui géraient cet endroit se rendirent compte du désastre se déroulant sur leur domaine, il était trop tard. Leurs piètres efforts pour l'arrêter incita le tout jeune Janemba a les enfermer dans une gigantesque friandise, faisant de lui l'ultime souverain de l'autre monde. Enfin... Souverain est un bien grand mot. Puisque son manque d'intérêt le conduit à ouvrir, sans vraiment en avoir quelque chose à faire, la porte reliant la dimension des morts et celle des vivants, libérant sur la galaxies les ennemis de jadis. L'équilibre entre la vie et la mort était en péril, et avec lui, la fabrique de l'univers tout entier. C'est alors qu'Il arriva.

Un guerrier Sayan. Celui qui avait déjà sauvé son monde, et bien d'autres, un grand nombre de fois et d'ors et déjà considéré par tous comme le Champion des Kaioh et de l'Univers. L'ultime chevalier blanc était descendu dans les tréfonds des abysses pour pourfendre la Bête hilare. Il était le jouet le plus hilarant que Janemba ait jamais croisé, et en retour, le Démon était la pire menace que le protecteur de l'humanité ait croisé jusqu'alors. L'échange de coup ressembla tout d'abord davantage à une farce qu'autre chose. Amusé par l'aspect grotesque de son adversaire, Goku se permit de jouer avec lui, avant de réaliser que plus qu'un combattant, il avait là affaire à un Magicien d'un tout autre rang que Majin Buu. Le titan jaunâtre pouvait manipuler l'espace temps, créer des portails, des copies de lui même, pire encore, il avait matérialisé un répliquât même du Sayan pour contrer son attaque signature comme si de rien n'était.
Cette chose était dangereuse. Joueuse, mais dangereuse. Et si on lui laissait le temps de dompter un peu ce formidable potentiel... Faisant appel à l'ensemble de ses capacités, le Super Sayan entreprit d'annihiler la menace en un instant.

... et ça a foiré.

Bien loin de détruire Janemba, le déballage de violence du blondinet déclencha une nouvelle dans l'évolution de sa psyché. Son agressivité latente fut réveillée, en même temps que ses instincts plus destructeurs. Il rebâtit son enveloppe en une forme plus adaptée au combat et c'est avec un égo et une méchanceté renouvelée qu'il retourna au front... en repeignant le sol avec la figure de sa proie. L'archi-démon avait maturé jusqu'à devenir un opposant surpassant même le terrifiant Majin Buu. A sa force prodigieuse s'ajoutaient des pouvoirs contre lesquels le guerrier Sayan n'était pas préparé. Ses attaques lui étaient renvoyées, et son adversaire lui filait entre les doigts entre deux portails. Encore plus dangereux, la bête s'était façonné une épée à travers laquelle il canalisait ses pouvoirs pour trancher le tissu dimensionnel. Une lame capable de tout trancher et dont la portée ne possédait pas de réelles limites. Même sous sa forme ultime, Sangoku était dominé, le monstre s'amusait avec lui et il aurait été éliminé promptement sans l'intervention de son rival de toujours, Végéta.

Même si les forces combinées des deux champions n'étaient pas une menace pour Janemba, dans l'univers que nous connaissons, les deux Sayans parvinrent à fusionner et à écraser la menace avec la toute puissance de Gogéta. Mais il existe une infinité d'univers où l'infinie des possibilités s'étalent. Et dans l'un d'entre eux, le coup d'épée du démon, plutôt que d'entailler l'épaule de Goku, lui sectionna purement et simplement le bras. Un décalage d'à peine quelques centimètres qui changea la face de toute une réalité. Handicapé, le Sayan se retrouva surtout dans l'incapacité d'effectuer la danse pour s'unir à son frère d'armes. Privés du renfort de Gogéta, ils ne purent rien faire pour retenir la frénésie de l'incarnation du Malin et devinrent ses premières victimes.

Et il y en eut d'autres, plein, plein d'autres. Avec les morts libérés et les champions de l'univers tombés, plus personne ne semblait en mesure d'arrêter Janemba. Ses actes donnèrent naissance à un chaos sans précédent qui s'étendit à travers l'univers tout entier qui devint le fuel à de plus en plus de corruption. Les survivants s'entredéchiraient pour protéger le peu qu'il restait, et en absorbant ce mal croissant, le démon gagnait en puissance. Il était devenu le Roi d'un univers dérangé, où les règles les plus élémentaires avaient été abrogées, où tout n'était qu'irraison et démence. Un monde qui ne pouvait que mourir de sa propre corruption.

Et damn que c'était chiant.

Non, vraiment. C'est fun pour une vingtaine de siècles, mais après le manque de compétition devient aussi morne que répétitif. L'univers était mort, purement et simplement, et il n'était plus qu'une poignée à se chamailler le reste. Janemba était le Roi d'un désert de cendres et de crânes empilés, et il s'ennuyait à crever. Un prédateur comme lui avait besoin de gibier pour se sentir vivant. Provoquer la ruine était cent fois plus stimulant que la ruine en elle même. Il lui fallait autre chose, de nouveaux horizons à souiller, et il savait qu'il ne les trouverait pas ici.

Alors il fit une chose que bien peu d’êtres n’ont jamais envisagés. En mobilisant toute son autorité sur le flux des dimensions, il se mit en tête d'ouvrir un passage vers une réalité différente, une version de l'existence qu'il n'aurait pas encore ravagé et qui deviendrait son nouveau de jeu. Mais l'effort demandé par un tel exercice était d'un autre nouveau qu'un vulgaire portail. Il s'agissait là de transgresser des lois plus fondamentales que celles de la physique ou des Kaioh. Mais il pouvait le faire, il le sentait, il le savait. Il puisa dans ses réserves devenues titanesques après avoir absorbé son monde, et frappa de toutes ses forces. Et dans un fracas de tonnerre, le voile séparant les dimensions se déchira, emportant des pans entiers de galaxie avec lui. C'est tout juste si Janemba parvint à résister à la pression surnaturelle engendrée par cette catastrophe cosmique. Un trou noir aux dimensions absurdes, a même d'engloutir des astres par millions.

Lorsqu'il en ressurgit de l'autre côté du vortex, il était au bord de la mort, son corps actuel poussé dans ses plus extrêmes limites, mais il était là. Il était ICI.

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Alors, le voyage inter-dimension, c'est plus facile à dire qu'à faire, et ça ne se fait pas sans conséquences. Non seulement ça vous donne l'impression d'être écrasé par un millier de buffles en rut, mais ça peut aussi créer des décalages inconfortables. Dans le ce cas ci, Janemba arriva dans notre univers... plusieurs siècles avant le moment de sa supposée naissance. Et avec une douleur poignante lui ravageant les entrailles. Son hôte... L'univers ne pouvait appréhender le fait que cet ogre existe à deux endroits en même temps, selon des périodes temporelles variées. L'existence de Janemba en devenait ridiculeusement instable, s'il voulait tenir, il lui fallait un nouveau corps, une entité qui viendrait d'ici. Mais aussi, et surtout, le dérèglement de l'espace temps avait attiré sur lui le regard des Kaioh encore vivants. Ces derniers, qui prirent bien vite conscience de la menace qu'une incarnation matérielle du vice pouvait représenter, et de leur incapacité à la détruire complètement, décidèrent d'une autre mesure de sécurité. S'ils ne pouvaient l'oblitérer, ils pouvaient au moins profiter de son état de faiblesse pour le neutraliser. Le démon agonisant fut donc scellé, changé en une vulgaire statue de pierre et dissimulé dans un recoin oublié, dans l'espoir que son essence reste a jamais captive de sa prison de roche où il serait errodé par la magie des protecteurs de l'univers jusqu'à disparaître à jamais.

Mais alors que les chaînes de l'emprisonnement se refermaient sur lui, visiblement pour l'éternité, la créature eut un dernier sursaut de défense et sépara une infime partie de son être qui trouva refuge dans la première conscience humaine qui eut le malheur de croiser son chemin. Trop faible pour faire quoi que ce soit, ce fragment minuscule se réfugia dans les tréfonds de l'âme de sa victime, s'y ancrant comme un parasite pour se nourrir de ses mauvaises pensées. L'essence de Janemba se transmit ainsi de générations en générations parmi la descendance de cet humain, donnant ainsi naissance à une lignée maudite. Ces "hôtes" incomplets possédaient non seulement quelques caractéristiques de l'être qui sommeillait en leur sein, mais aussi un peu de sa force, ce qui les conduit peu à peu à être exclus du reste de la civilisation. Rejetés par leurs uns, méprisés par les autres, ils étaient les victimes d'une malédiction dont les conséquences dramatiques ne faisaient qu'accroître leur frustration. Et a chaque fois, lentement mais sûrement au fil des époques, le démon reprenait des forces.
Il eut même l'occasion de faire ce qu'il n'avait jamais pensé jusqu'alors : Observer les mortels. Oh, bien sûr, il connaissait leurs vices et quelques vagues choses sur ces êtres inférieurs, mais jamais il n'avait prit le temps de comprendre plus intimement leur fonctionnement. Pourquoi se serait-il abaissé à étudier ce qu'il considérait depuis sa naissance comme de vulgaires fourmis ? Mais maintenant qu'il était bloqué dans une chair qui n'était pas la sienne, qu'il entendait par ses oreilles et voyait par ses yeux, il n'avait rien de mieux à faire. Et il en devint même curieux. Ces petits primates fragiles étaient d'une hilarante complexité, sujets à un flot d'émotions bizarres et incontrôlées qui les menait par le bout du nez de leur naissance jusqu'à leur mort. Amour, haine, colère, joie, chagrin, fierté, désir, avarice... une palette infinie aux milles et une couleur qui s'entremêlaient en un ballet chaotique. Pourtant, il suffisait de pousser faiblement ici et là pour les faire danser sur la piste tels des marionnettes. Déconstruire leur esprit était presque aussi distrayant que de briser leur corps. Au fur et à mesure que leurs modes de pensée lui devinrent plus familier, Janemba mit en place le plan qui aboutirait à sa résurrection.

Sa dernière hôte était une jeune femme, elle aussi marquée par la corruption que sa présence en elle. Comme tous les membres de son clan, elle avait grandit avec un certain ressentiment vis à vis de la race humain, ne comprenant guère quel crime pouvait bien leur être reprocher. Et c'est en appuyant sur cette rancœur que le démon en fit son pantin. En lui murmurant des promesses impies de puissance et de vengeance, il la guida jusqu'au réceptacle de pierre où était enfermé le reste de son âme. Paniquée par la découverte de celui qui n'était rien de moins que son illustre ancêtre, elle ne put cependant résister à l'ordre que lui hurlait son sang.

"Libère moi ! Libère moi !"

Ces mots étaient scandés dans son crâne comme un hymne maudit. Dans un ultime geste de rébellion elle brisa la statue, sans comprendre qu'elle venait d'ouvrir la cellule de son boureau. Abandonnant le peu qu'il restait du corps de l'ogre, le nuage toxique de malveillance qu'était Janemba se jeta sur sa nouvelle proie. Comme un spectre gazeux, il s'infiltra en elle, par chaque voie respiratoire, par chaque pore de sa peau jusqu'à s'être infiltré jusqu'aux tréfonds de son être. La résistance fut là, mais vaine. Une simple femme ne pouvait espérer combattre une volonté millénaire, d'autant que son héritage la rendait plus compatible qu'aucun autre avant elle.
Il ne restait presque plus rien de sa force d'antan, et cette nouvelle enveloppe n'était pas exactement à son goût. Mais tant pis.

Le Démon était de retour.span>

Apparence

Quelle forme a le mal ? Quel visage incarne le mieux la corruption dans son plus simple appareil ? Et bien... Il n'en a pas. Ou plutôt, il en a autant qu'il le souhaite. Et la même chose s'applique pour Janemba. A la base, le démon n'est rien de plus qu'un amas d'émotions noires s'étant échappé de la machine purificatrice sous forme de gaz toxique. Ces volutes de fumée noirâtre sont donc sans doute ce qu'on pourrait appeler sa forme "primaire", le véritable réceptacle de sa conscience. Mais un corps intangible n'a à vrai dire que peu d'intérêt, et puisqu'il n'en possède pas pour lui même, le suppôt des Enfers doit s'emparer de la chair d'un autre pour exister sur notre plan de réalité. Et c'est à partir de là que les choses peuvent devenir compliquées. En effet, une des capacités les plus essentielles de Janemba, autre que sa capacité à ouvrir des portails, et de manipuler la réalité et la matière. Il peut, à partir d'une petite crosse, matérialiser une épée dix fois supérieure en volume et fabriquer des objets à partir de rien. Et cela s'applique aussi à la carcasse qui lui sert de refuge. Il est à même de la modifier selon son bon vouloir et de lui donner l'aspect qui lui sied le plus grâce à sa magie, ce qui lui donne en théorie une infinité d'apparence. Il peut s'inventer un physique, conserver l'original ou même piquer celui d'un autre et se faire passer pour lui ! Et entre les mains d'un esprit aussi retord que le sien, c'est un terrifiant avantage.
Et même une fois créée, une enveloppe reste extrêmement souple, capable d'étirer ses membres ou de se décomposer en petits morceaux pour passer au travers des portails de téléportation.
Son corps, comme toutes ses créations possèdent plusieurs faiblesses singulières. Plus qu'aucun autre, il est sensible aux attaques purificatrices qui peuvent nettoyer son essence et le renvoyer au magma immonde dont il est issu. Mais aussi, et plus bizarre, il est sensible aux insultes. Appelez Janemba par tous les noms d'oiseaux qui vous passent par la tête et son enveloppe se fissurera bel et bien, au point que la couche superficiel volera en éclats. Signe de l'égo surdimensionné de la créature, sa magie est en effet déstabilisée par le moindre impact sur sa fierté, et par conséquent il perd en consistance. Si cela permet de détruire bon nombre de ses tours, ce n'est hélas pas suffisant pour lui infliger des dommages significatifs, son corps se réparera avant d'être réellement en péril.

Mais bon, il y a quand même des formes qui reviennent plus souvent que d'autres, ne serait-ce que pour des raisons de confort. Celle de base pourrait être décrit comme... un ogre jaunâtre bouffi et géant, comme si Gros Buu avait été nourrit avec trop de maïs et qu'on avait placé ses trous frontaux sur le bide à la place. Maladroite, peu adaptée pour le combat, cela n'empêche pas Janemba de toujours trouver cette apparence fun, c'est un peu comme son aspect infantile qui s'exprime plutôt que le guerrier. Et la simple masse de ce machin suffit à justifier qu'on s'en méfit... d'autant que la magie qu'il est toujours à même d'utiliser n'est pas à prendre à la légère.
La seconde, de son côté, se résume au même gros bonhomme condensé en une forme humanoïde plus standard. Tout l'excédent de graisse est compressé en muscles rougeâtres solides comme des poutres de béton, il y a gagne une queue et une armure pectorale aux teintes violettes qui n'est pas sans rappeler la carapace de certaines espèces extraterrestres. C'est le combat pour fonction et pour mission, l'enveloppe charnelle d'un guerrier frisant la perfection physique. Les cornes, les dents pointues, les yeux jaunâtres transpirant de haine et de malice, vraiment, vous n'avez pas envie de l'inviter à dîner. Chaque geste transpire la violence et la démence, et surtout, la satisfaction morbide et sans limite qu'il tire de la moindre de ses mauvaises actions.

Et enfin, il y a son hôte. Dans son état actuel, Janemba ne peut que difficilement se permettre de se balader sous ses traits les plus démoniaques. Alors à la place il emprunte les traits de celle qui lui sert actuellement de noyau. Une jeune femme aux courbes développées et aux longs cheveux blond dont la corne frontale marque l'indéniable héritage démoniaque. Epaules carrées et haute stature, c'était déjà une combattante digne de ce nom avant de voir son corps envahit par Janemba. Haut blanc et robe multicolore sont ses attraits les plus fréquents, mais on notera surtout la large coupe d'alcool que Janemba a prit l'habitude de trimbaler avec lui et qu'il transforme en épée en cas de nécessité. C'est que ca se boit bien ces petites choses. Ce choix n'a rien d'aléatoire, le démon ayant en effet bien vite remarqué que les humains étaient plus sensibles aux attraits féminins qu'à autre chose, et qu'une apparence séduisante facilitait grandement sa tâche de corruption. Reste son regard, qui peut osciller de l'innocente demoiselle qu'il interprète à celui de la bête féroce et folle qu'il est réellement.

Caractère

Les créatures conscientes sont des entités complexes, dont la psyché présente toujours de nombreuses facettes, certaines plus reluisantes que d'autres. La lumière et les ténèbres, le Ying et le Yang, l'équilibre peut varier d'un être à l'autre mais ces forces opposées cohabitent en chacun de nous comme deux frères ennemis.
Mais Janemba est différent. Ce cauchemar surgit tout droit d'un mauvais conte pour enfant n'est pas mauvais comme peuvent l'être les autres pourritures de l'univers. Non, bien plus qu'une âme rongée par la corruption, Janemba EST le Mal dans sa plus pure et poisseuse expression. Son essence même n'est qu'un amalgame des pensées sombres et des pulsions morbides qui empoisonnent les vivants et les morts. Il s'est littérallement façonné à partir du pêché, l'incarnation physique d'un concept aussi infiniment complexe que la malveillance ayant enfin obtenu une enveloppe à travers laquelle s'exprimer.

Et le résultat n'est... pas joli joli.

Sadique, violent, dément, égoïste... comme on peut s'y attendre de l'avatar vivant du chaos et de la corruption, la liste de ses tarres est plus vaste que l'arrogance du plus buté des Sayans tandis que ses qualités se comptent sur les doigts de la main d'un manchot.

Au premier abord, Janemba a l'air d'un fou dangereux qui se jette comme un taré sur le premier malheureux, le dépeçant en riant aux éclats sans raison aucune. Et par bien des aspects... Ouaip, c'est exactement ça : Un sociopathe sanguinaire terriblement immature qui fait tomber des têtes comme un gamin des billes. Et il adore ça.
La vie, sous toute ses formes, n'a virtuellement aucune valeur à ses yeux. Son empathie presque nulle pour ses "semblables" en fait un tueur de sang froid, capable d'ôter la vie sur un simple caprice. Et caprice, c'est bien et bien le mot. Il n'a pas besoin de but grandiose pour justifier ses actes. Il n'y a pas de vengeance ou même de désir de conquête qui tienne. Dépourvu d'objectif ou de motivation autre que de semer les graines du vice un peu partout, le démon ne vit que pour se distraire. Il n'aspire qu'à s'amuser, à agir au gré de ses pulsions, même les plus sauvages, sans jamais être limité par d'encombrants principes moraux. Mais la malveillance de Janemba s'exprime avant tout par la manière morbide par laquelle s'étalle son amusement. Il se délecte de la détresse d'autrui, se complait à les voir souffrir et se débattre pour fuir l'inévitable défaite. L'univers et ses habitants ne sont à ses yeux qu'un gigantesque terrain de jeu. Un jeu dont il est libre d'altérer les règles quand bon lui semble. Et il le fait sans jamais esquisser une once d'hésitation.
Car Janemba est aussi affligé d'un égo de la taille d'une planète. Il observe l'univers avec suffisance, persuadé de se tenir au dessus de toute cette masse grouillante qui le peuple. C'en est au point que des insultes bien placées peuvent lui infliger des dommages physiques tant son égo est lié à la stabilité de ses créations. Et comment lui donner tort ? Après tout, ses pouvoirs lui permettent de tordre jusqu'à la réalité même, de faire trembler le tissu de l'espace-temps jusque dans ses plus intimes fondements. Les lois de la physique et de la matière se tordent comme des vulgaires morceaux de plastique face à sa volonté perverse. Les règles des Kaioh ne s'appliquent pas sur lui, pas plus que celles de l'autre monde, bigre, il n'a même pas d'âme qui puisse être jugée ! Il n'est pas vivant, il n'est pas mort, et en bonne incarnation d'un concept abstrait, il ne peut être anéantit. Tout ce qu'on peut faire, c'est le priver de toute forme physique et prier pour qu'il ne retrouve pas un hôte à même de devenir sa nouvelle enveloppe charnelle. Aussi longtemps que le mal existera, Janemba sera là, guettant une opportunité depuis les ombres.

Mais aussi surtout, il nous méprise car il nous connait.

En effet, Janemba étant par essence façonné à partir d'énergie pervertie à l'état brut, il est familier avec la part de ténèbres qui se trouve en chacun de nous. Il sent nos vices, les désirs noirs enfouis dans les tréfonds de notre conscience et que notre moralité peine à réprimer, car ils sont autant de morceaux de lui même dispersés. Il peut les comprendre, les amplifier et enfin les absorber pour les faire sien, comme un organisme rappelant à lui des parts de son être. Pire encore, si un corps s'avère suffisament entaché par les ténèbres, il devient alors un hôte potentiel, un receptable pour l'individualité maudite qu'est le démon. Et si son comportement peut tout d'abord laisser penser à une simple folie bestiale, il n'est en rien borné au seul emploi de la violence pour satisfaire ses bas instincts. Bien au contraire, le suppôt du Malin s'avère en réalité être un manipulateur chevronné dont l'intelligence macabre n'est surpassée que par sa frénésie destructrice. Et diable qu'il est aisé de faire danser les mortels dans la paume de sa main. Il n'y a rien de plus amusant que de les pousser dans la bonne direction pour ensuite les voir s'entretuer bêtement. Et chaque combat ainsi livré ne fait qu'amplifier la part de ténèbres de chacun, qui à son tour se mue en un futur festin.

Un peu plus haut, j'ai parlé de qualités... Y en a-t-il donc vraiment ? Et bien, si on a l'esprit suffisament ouvert on peut en trouver quelques unes. Pour commencer, Janemba est quelqu'un de fun. Oh, sûr, il vous brisera la nuque sans seconde pensée si ça lui prend, mais à part ça c'est quelqu'un qui ne se prend pas la tête outre mesure. C'est un dément destructeur, et pour peu qu'on soit dans le même délire que lui, cela en fait tant un allié de poids qu'un compagnon de violence agréable.
En tant qu'incarnation du mal, les sentiments tel que l'affection lui sont étrangers, ou du moins ils le sont dans le sens commun. Il peut s'enticher d'un individu comme un enfant s'éprend d'un jouet, ou trouver des victimes ou des camarades de jeu qui lui plaisent davantage, mais au bout du compte il ne pense jamais qu'à lui même. Il y a pourtant une ultime exception à cette règle. Son hôte. Pour des raisons évidentes, et à fortiori désormais que le passage dimensionnel l'a affaiblit à ce point, il se doit de protéger le corps qui lui sert de réceptacle avec tout le soin du monde, sous peine de retourner à un état gazeux inoffensif pour dieu seul sait combien d'années encore. S'il se contente en général d'effacer complètement la personnalité antérieur de la carcasse qu'il habite pour imposer la sienne, il arrive que des esprits particulièrement retord parviennent à maintenir leur individualité, voir à l'expulser pour de bon. Si l'hôte actuel de Janemba ne possède pas de telles capacités, il arrive parfois qu'il laisse quelques traits de caractère ressurgir, principalement parce que toutes ces émotions, si "humaines" par nature l'amuse énormément. C'est un genre d'expérience nouvelle pour une entité pour qui toutes ces choses sont des notions extraterrestres. Oh et puis l’alcool que font les humains sont chouettes.

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